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Maître Alain Floquet est né le 18 décembre
1939 à Paris. Il a neuf ans lorsqu'il fait ses débuts
dans le judo. En 1957, il aborde l'étude de l'Aikido et
du Karaté. Il pratique également le kendo et participe
brillamment au championnat du monde de cette discipline, qui se tient à Tokyo en 1970.
Aujourd'hui, Maître Floquet est 9ème
Dan Kyoshi d'Aïkibudo FFAAA, 9ème Dan Aïkibudo FIAB, 8ème dan de Katori Shinto Ryu, 5ème dan
Iaï Jutsu Yoseikan Shinto Ryu, Kyoju Daïri de Daïto
Ryu Aïki Jujutsu (décerné par le Soke Takeda
Munemitsu).
Il est l'élève direct de Maître
Minoru Mochizuki pour l'Aikido Yoseikan, de Maître Yoshio
Sugino pour le Tenshin Shoden Katori Shintô Ryu, et de Maître
Tokimune Takeda pour le Daito Ryu Aïki Jujutsu.
Maître Floquet est le Directeur Technique de la Fédération
Internationale d'Aïkibudo (FIAB).
■ Professeur diplômé d'Etat (France).
■ Membre de la société française de criminalistique.
■ Conférencier Balistique des coups - D.U de Criminalistique - Université Descartes Paris 5.
■ Directeur technique de la F.I.A.B. (Fédération Internationale d'Aïkibudo)
■ Directeur Technique de l'Aïkibudo - FFAAA.
■ Directeur du Shibu Français de Katori Shintô Ryu, Shibucho Sugino Dojo.
■ Directeur du Shibu Français de Daito Ryu Aïki Jujutsu, Shibucho Soke Takeda Tokimune.
La pratique martiale - la stratégie, la technique d'attaque ou de
défense, à main nue ou avec armes - est inscrite dans le
cours de l'histoire de l'homme et de son évolution.
Le Japon par la particularité de son histoire, s'est
ouvert sur le XXème siècle avec un héritage martial
au rang de patrimoine culturel. L'état d'art martial traditionnel ne peut être réalisé
qu'au travers de la maîtrise du combat à main nue associée
à celle du combat aux armes.
Partant du postulat qu'il n'y a ni science infuse, ni génération
spontanée, que tout naît d'une expérience venant du
passé, l'art martial se doit d'être ancré dans la tradition
pour exister, de la préserver pour garantir son authenticité
et d'évoluer pour vivre et se développer. L'Aïkibudo revendique cet état d'art martial où tradition et modernité
s'associent, se renforcent et ce sans se fondre ni constituer une synthèse.
C'est l'une des particularités fortes de l'Aïkibudo d'avoir
su associer les arts martiaux traditionnels à une pratique évolutive
tout en préservant chaque originalité, chaque contenu et chaque
entité.
L'Aïkibudo
est construit sur la base du programme Aïkido-Jujutsu du Yoseikan (Yoseikan
Shintô Ryu), que j'ai repris, complété, développé.
Pour garantir son ancrage dans la tradition martiale japonaise et préserver
son authenticité, il est accompagné de deux arts historiquement
attestés et reconnus : le Katori Shintô Ryu et le Daïto
Ryu Aiki Jujutsu, tous deux préservés tels que je les
ai reçus - des regrettés Maîtres Sugino Yoshio, pour
le premier et Soke Takeda Tokimune pour le second.
L'Aïkibudo est protecteur de son patrimoine historique dans son intégralité,
ce qui n'empêche pas sa modernité et son internationalisation.
L'ensemble garantit contre la dégénérescence
ou la dérive de l'Art qui, sans cette interaction de la tradition
attestée et de la modernité, courrait le risque, de rupture
avec la réalité et l'authenticité, pour s'ouvrir sur
l'extrême violence (faussement efficace) ou la pratique éthérée
(totalement inefficace).
Entre ces deux déviances, il y a la voie du juste milieu sur laquelle
j'ai engagé l'Aïkibudo, dont la pérennité repose
sur la compréhension de sa nature "Tradition et Evolution"
ainsi que sur l'authenticité, la simplicité, le respect, l'échange
et la persévérance.
Tradition par l'intégration au sein de l'Aïkibudo
des techniques ancestrales des guerriers japonais provenant des écoles
telles que le Katori Shintô Ryu pour l'art, des armes ou le Daito Ryu pour
les techniques de défense à main nue. Tradition également
par le maintien de la rigueur martiale dans la pratique, par le vêtement,
le rituel des saluts, le respect d'autrui, le rejet de toute notion de "sport
ludique".
La Modernité est également importante, parce
qu'il faut vivre avec son temps et utiliser les moyens modernes d'enseignement
et de communication. Le recours à la vidéo, à Internet,
n'est nullement contradictoire avec l'authenticité du message et
doit permettre d'informer sur cet art, pratiqué avec passion par
beaucoup de gens.
Ceux qui sont déjà pratiquants trouveront sur le site tous
les renseignements sur la vie administrative et technique de notre organisation
(les stages, les calendriers fédéraux, la vie des clubs...).
Pour les autres, je les invite à découvrir au travers de ce
site ce qu'est l'Aïkibudo et pourquoi pas, à y chercher une
adresse de club pour venir voir, pour essayer, car on ne devient pas YUDANSHA
(personne titulaire d'un grade "Dan") en restant sur Internet.
ALAIN FLOQUET
Fondateur de l'Aïkibudo
9 ème dan
Shibucho de Katori Shintô Ryu
Shibucho et Kyoju Dairi de Daïto Ryu Aïkijujutsu |
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